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Ma bulle livresque
14 novembre 2017

L'action politique doit-elle être guidée par la connaissance historique ?

Avant tout, je tiens à dire que ce developpement n'est que ma vision du problème. Et pas LA pensée qu'il faut avoir. Ceci est fait juste pour "éclairer" ou bien aider les personne qui ont du mal, mais pas pour faire leur devoir à leur place. Il manque sûrement plein d'idées concrètes, et les argumentations ne sont peu-être pas les meilleures mais c'est les miennes. Celle du voisin peuvent être totalement différentes. donc soyez indulgent et enjoy !

L’action politique doit-elle être guidée par la connaissance historique ?

 

                   L’action politique est un ensemble de moyens d’actions connues et utilisables par les individus dans le cadre de leurs participations politiques au sein d’une société donnée à une époque donnée. Nous pouvons dire que la connaissance c’est le fait de savoir quelque chose et que l’histoire c’est un récit de faits et d’évènements passés. On peut donc dire que la connaissance historique c’est le fait d’acquérir le savoir sur des faits et des évènements passés. Nous pouvons nous interroger sur le sens de « guidée ». Lorsque nous disons « être guidé par… » Nous voulons forcement dire que quelqu’un ou quelque chose nous montre, dirige ou détermine une direction en accompagnant. C’est le verbe clé qui guidera notre pensée sur cette question car le verbe « guider » contredit ce qu’est l’action politique. Cependant, « doit-elle » peut nous écarter du bon chemin : cela veut dire que l’action politique est souhaitable ? Concevable ? Une nécessité ? Une obligation ? Nous allons donc chercher à savoir si nous pouvons prévoir l’histoire, anticipée ce qu’il va ce passer. On peut se demander si les évènements sont uniques. Nous pouvons partir du fait que la connaissance historique doit guider l’action politique. Mais ce qui est passé est passé et il ne faut pas mélanger le passé et le présent. Cependant ce guidage est une nécessité car justement il permet de ne pas confondre le passé et le présent.

 

                   La connaissance historique doit guider l’action politique car l’histoire nous enseigne des leçons et de bonne raisons de nous laisser guider : Hegel rappel que les précepteurs des princes avaient coutumes d’inviter leurs élèves à s’instruire « principalement par l’expérience de l’histoire ».  Ce conseil venant de Machiavel est encore en usage aujourd’hui. L’école enseigne aux jeunes l’histoire pas seulement pour leur permettre de comprendre notre présent mais principalement pour en être des acteurs, responsables et intégrés. C’est-à-dire, que les jeunes seront « initiés » et prêt pour affronter les problèmes présents car trop choqués du passé.

                   De plus, on peut le voir parmi les hommes politiques qui n’hésitent pas à clamer qu’ils s’inspirent de leurs prédécesseurs. Pareil pour les lois. Lorsqu’un cas juridique est trop complexe à gérer ou bien impossible à trouver une solution, les juristes font appel à des cas précédents pour les éclairer et les orienter afin de conclure une affaire. Le sens commun admet que la compréhension des évènements historiques a une vertu pédagogique mais admet tout de même que cela ne suffit pas. L’histoire peut tenir lieu d’expérience mais l’expérience n’est pas une science. L’homme peut donc élargir sont champ d’expérience, indéfiniment, grâce aux différents récits fait par les autres, avant lui. C’est une autre forme d’expérience, qui peut nous faire entrevoir une autre forme de vécu. Hegel reconnait que l’on peut tirer des leçons de l’histoire, mais il utilise le conditionnel pour nous faire comprendre que l’homme aurai pu en tirer des leçons, mais qu’il ne l’a pas fait.

 

            Mais les faits passés appartiennent au passé et il n’est pas nécessaire de mélanger les faits passés et les faits présents car cela ajoute des problèmes inexistants et illusoires. Or les conditions sont si mobiles qu’il ne peut y avoir des leçons de l’histoire (Hegel). Le passé ne doit pas empiéter et chevaucher sur le présent (Nietzsche) ce qui aveuglerait les hommes politiques qui se disent outrés, choqués, effarés par notre jeunesse qu’ils considèrent comme irrespectueuse face à leur jeunesse. Ils restent accrochés, agrippés à leur jeunesse qui est passés et qui empiète sur leur présent, influençant leurs choix et leurs discours. Ils sont liés par un lien fort et invisible qui les bloque dans leurs actions. Or le passé n’est-il pas le tombeau de ce qui est mort ? Laissons les morts enterré les morts et non les vivants.

            Les leçons que l’histoire nous donne, sont à la fois subjectives et universelles : Un évènement historique est connu universellement mais les leçons qui en sont tirées restent subjectives et uniques à chacun. Par exemple, la Première Guerre mondiale est connue par tous, elle est enseignée dans les écoles, collèges, lycées et enseignement supérieurs pour ne pas l’oublier. Peu importe le pays dans lequel on se trouve, si l’on demande à des passants si ils connaissent la Première Guerre mondiale, ils répondent oui à l’unanimité. Mais, selon le pays où est étudié cet évènement, que l’on soit dans les pays des vainqueurs ou dans les pays des vaincus, elle n’est pas raconté de la même manière, et les leçons qui en sont tirées sont très différentes. De même, si l’on se place sur le point de vu d’un pays neutre comme la Suisse ou un pays qui était colonisé. Les leçons seront « à éviter une nouvelle fois, rester neutre » ou bien « ne pas se laisser faire et s’imposer et demander l’indépendance ».

 

            En conclusion, la connaissance historique nous apporte beaucoup, notamment cela permet justement de ne pas confondre passé et présent. La connaissance historique nous guide à travers se dédale d’informations et nous apprend à être prudent face à des évènements qui peuvent être similaire à ceux qui ont déjà été rencontré précédemment. Les leçons qui en sont tirées nous donne de bonnes raisons pour nous laisser guider : nous pouvons éviter de faire les même erreurs, cela nous éclaire une réalité qui, sans l’histoire nous paraît obscure car elle n’a pas encore été vécue, cela nous permet une bonne compréhension des évènements comme si les hommes étaient des ignorants et devenaient instruits grâce à ses leçons et nous permet surtout de mieux maîtriser ce qui arrive afin de mieux les comprendre. Elle nous permet de faire face, aussi, aux millions de morts qui illustrent nos erreurs passées, l’erreur humaine, à ne pas refaire, mais ne peut pas nous guider sur tous les sujet que l’on rencontre dans le présent. Par exemple, la pollution, qui n’existait pas dans le passé, est présente dans notre temps et nos dirigeants politiques ont impuissant face à ce problème majeur. Cependant dans le futur, si jamais ils vont rencontrer le même problème que nous, ils sauront ce qu’ils doivent faire et évité. Les erreurs passées nous aide à évoluer et à ne pas les refaire, et nos erreurs aideront les générations futurs à ne pas commettre les même, et à se conformer aux leçons acquises pour évoluer à leur manière et à leur tour aider ceux qui suivront. Et ainsi de suite.

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